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Dans le cadre de sa politique environnementale, la Région de Nyon cofinance une nouvelle application web qui permet de simuler pour chaque bâtiment la part de production solaire photovoltaïque qui pourrait être autoconsommée. Ainsi se développe le Cadastre solaire du Grand Genève, qui cartographie depuis 2020 le potentiel de production sur tout le territoire de l’agglomération transfrontalière (dont le district de Nyon représente la partie vaudoise). L’outil fournit des données techniques sur les toitures, utiles pour la mise en place de panneaux solaires thermiques et photovoltaïques.
La plateforme en ligne livre des données techniques et économiques pour réaliser une préétude d’autoconsommation. Elle se base sur les données du potentiel solaire, de la consommation électrique estimée et des courbes de charge horaires liées au type de bâtiment. Toute personne souhaitant affiner l’estimation du potentiel d’autoconsommation peut ensuite préciser dans l’outil des détails sur sa consommation, selon ses différents usages électriques (pompe à chaleur, voiture électrique).
Au vu des menaces actuelles sur l’approvisionnement en électricité et de l’augmentation de son prix prévue dès 2023, il deviendra très avantageux pour les ménages et les entreprises d’être moins dépendants du marché et d’autoconsommer le courant solaire produit.
L’extension du cadastre solaire (développé à l’origine sur le territoire genevois) à tout le Grand Genève a pour objectif d’intensifier l’utilisation de l’énergie solaire dans toute l’agglomération, de générer des activités économiques autour de la filière et de contribuer à atteindre les objectifs de transition énergétique. Elle s’inscrit dans le cadre du projet G2-Solaire soutenu par le programme INTERREG V France-Suisse. L’apport de la Région de Nyon (à hauteur de 15’000 francs) s’ajoute aux cofinancements également consentis par le Canton de Genève, le Canton de Vaud, le Pôle métropolitain du Genevois français, les SIG et ENEDIS (gestionnaire français du réseau de distribution de l’électricité). Techniquement, le projet est porté par la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture (HEPIA) de la HES-SO Genève pour la partie suisse et l’Université Savoie Mont-Blanc (USMB) pour la partie française.
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