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Le 10 décembre 2019, quelques jours avant la mise en service du Léman Express, le 28e Palmarès des mobilités, organisé par Ville Rail Transports (VRT Mag, magazine des nouvelles mobilités) avait mis à l’honneur le Grand Genève (dont fait partie la Région de Nyon) pour son action en faveur des transports publics frontaliers. Ce prix européen remis à Astrid Baud-Roche, co-présidente du Groupe de travail thématique mobilité du GLCT Grand Genève, récompense chaque année une ville ou une collectivité européenne dont l’action a été particulièrement remarquée sur le plan de sa politique globale de mobilité.
Fin février 2020, après quelques semaines d’exploitation, le Léman Express transportait déjà plus de 45’000 voyageurs par jour, soit pas loin des 50’000 voyageurs qui constituaient sa cible à moyen terme. Comme l’ensemble des transports publics, le réseau transfrontalier régional a connu une chute drastique de fréquentation durant le semi-confinement et la fermeture des frontières. Les niveaux de fréquentation des transports collectifs transfrontaliers sont depuis lors remontés progressivement, avec 60% du niveau habituel pour le Léman Express et 65% du taux de fréquentation habituel pour les lignes de bus transfrontalières, soit respectivement 27’000 et 1000 voyages/jour. Ces chiffres confirment l’intérêt de développer les transports collectifs au niveau régional.
Le séminaire mobilité d’agglomération qui s’est tenu ce mardi 15 septembre sous la présidence d’Astrid Baud-Roche (Région Auvergne-Rhône-Alpes), Serge Dal Busco (Canton de Genève) et Gérald Cretegny (Région de Nyon), a réaffirmé la volonté des élus du Grand Genève de travailler ensemble pour planifier la mobilité de demain malgré les obstacles inhérents à la frontière nationale. Les efforts consentis pour faciliter le passage aux douanes ont démontré dans cette période la nécessité d’une coopération transfrontalière efficace.
Les objectifs liés à l’Accord de Paris sur le climat, et ceux relatifs à la transition écologique, notamment pour la préservation des ressources naturelles, la qualité de l’air, les réserves en eau, ou encore la fertilité des sols, sont tels que les planifications adoptées jusqu’alors ne sont plus suffisantes pour y répondre et doivent donc être révisées.
Un premier séminaire politique à l’été 2019 avait permis d’initier une démarche de transition écologique et climatique à l’échelle de l’agglomération. Le séminaire de ce matin s’inscrit dans un cycle de rencontres politiques transfrontalières visant à façonner la mobilité et les déplacements de demain à l’aune d’une transition écologique affirmée du territoire.
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