7 novembre 2018

L’humoriste Charles Nouveau et le designer et graphiste Rob van Leijsen, lauréats des prix artistiques 2018 de la Région et de la Ville de Nyon

La cérémonie publique de remise des prix a lieu jeudi 15 novembre au Temple de Nyon. La Fondation Hermanjat y participe aussi pour présenter le lauréat de sa bourse.

La Région de Nyon et la Ville de Nyon s’associent lors de la cérémonie commune de remise de leurs prix et mérites artistiques, qui se déroulera jeudi 15 novembre à 19 heures, au Temple de Nyon. Animée par l’auteure et comédienne Marie Fourquet, cette soirée ouverte au public permettra de découvrir le travail ainsi que le talent des lauréats. Elle se terminera avec la performance sonore “Ritusen” de Julie Semoroz, lauréate du Prix artistique 2016 de la Région.

Lauréat du Prix de la Région

Consacré au domaine des arts de la scène, le Prix artistique 2018 de la Région de Nyon récompense l’humoriste Charles Nouveau, originaire du district de Nyon. Actif aussi bien sur les scènes romandes que parisiennes, il présente actuellement deux spectacles simultanément à l’affiche à Paris: “Joie de Vivre” et “Hors-Jeu”. On a pu l’entendre à la radio et à la télévision en tant que chroniqueur. Il a été le créateur de la web-série “Bipèdes”, a participé aux émissions de télévision “26 minutes” et “Mauvaise langue” de la RTS et a récemment écrit pour la série “#Seniors” de la chaîne suisse. Sa voix est également familière aux auditeurs de RTS La Première et de Couleur 3. En début d’année il a gagné le Prix de la société des auteurs (SACD) à Paris.

Doté d’un montant de CHF 10’000, le Prix artistique de la Région récompense l’ensemble d’un parcours et manifeste le soutien des communes du district à un(e) artiste ou à un collectif d’artistes. Il offre une visibilité à la scène culturelle régionale.

Quant au Mérite artistique de la Région de Nyon, il est décerné cette année à Pierre-Yves Schmidt. Cette récompense honorifique reconnaît le parcours professionnel d’une figure artistique qui a contribué au rayonnement de la région. Pierre-Yves Schmidt a été programmateur et directeur de l’Usine à Gaz de 2002 à 2018, années durant lesquelles il a su proposer une offre de qualité. Il a également participé activement au projet d’agrandissement de l’Usine à Gaz actuellement en construction.

Lauréat du Prix de la Ville

Le Prix artistique 2018 de la Ville de Nyon honore Rob van Leijsen, graphiste et designer pluridisciplinaire domicilié à Nyon. Il dirige son propre studio à Genève, et enseigne dans la filière communication visuelle à la HEAD Genève. En parallèle de ses mandats culturels et institutionnels, il développe des projets éditoriaux indépendants, notamment sur les pillages du patrimoine culturel en temps de guerre, ou sur l’évolution et l’intégration des drones dans notre société civile. Rob van Leijsen s’implique dans la recherche et présente ses travaux comme “des réflexions et critiques de la société, où son travail d’artiste lui permet de s’exprimer et de s’engager”, tant dans le choix et l’élaboration des contenus, que dans la forme.

Doté d’un montant de CHF 10’000, le Prix artistique de la Ville de Nyon récompense un(e) jeune artiste (jusqu’à 35 ans) ou une association culturelle (ayant au maximum 5 ans d’existence). Il vise à soutenir la jeune création.

Le Mérite artistique de la Ville de Nyon, pour sa part, reconnaît le parcours professionnel d’un(e) artiste ou d’une institution ayant contribué au rayonnement nyonnais. Il est décerné cette année à Pierre Schwerzmann. Peintre abstrait, il n’a eu de cesse d’explorer des expériences visuelles inédites. Né en 1947, il vit et travaille à Nyon. Il est représenté par la galerie Skopia à Genève qui l’expose régulièrement, entre autres à Art Basel. A Nyon, il s’est impliqué récemment dans la création d’un nouvel espace pour les arts visuels, EEEEH! La Grenette, avec des jeunes artistes de la région.

Bourse Abraham Hermanjat

La Bourse Abraham Hermanjat, décernée tous les deux ans et dotée de CHF 20’000, récompense la plasticienne Chloé Delarue qui vit et travaille à Genève. Elle produit des installations en puisant dans un large spectre de techniques permettant de construire l’arborescence TAFAA (pour Toward A Fully Automated Appearance), “un environnement, un instrument scannant l’empreinte des technogenèses accessible par leurs contours, leurs résidus”. Ces installations questionnent les rapports et ambivalences que les sociétés contemporaines construisent avec leur devenir technique, sous l’ère numérique.

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